Au cours d’une procédure de divorce, il est fréquent de constater une disparité dans les conditions de vie des ex-époux à l’issue de la rupture. 

C’est typiquement le cas lorsque l’épouse a mis sa carrière entre parenthèses pour élever les enfants du couple, tandis que l’époux a pu évoluer professionnellement et dispose de revenus confortables et stables. Dans ce type de situation, l’épouse pourra alors demander le versement d’une prestation compensatoire.

Maître Aurélia KHALIL, Avocat en droit de la famille à Marseille, vous propose une meilleure compréhension des sujets en matière de divorce, garde d’enfants, en droit des affaires familiales

 

Un rééquilibrage nécessaire après le divorce

La prestation compensatoire vise à corriger les déséquilibres financiers créés par le divorce. 

Son objectif est de permettre au conjoint défavorisé de maintenir, autant que possible et pendant un temps, le niveau de vie qui était le sien durant le mariage. 

Sans ce mécanisme, les inégalités économiques entre les ex-époux pourraient être criantes.

C’est pourquoi le versement d’une prestation compensatoire peut-être décidé, soit par les époux dans le cadre d’un divorce amiable, soit par le Juge aux affaires familiales s’il est saisi d’un contentieux. 

 

Les fondements juridiques de la prestation compensatoire

La prestation compensatoire est encadrée par les articles 270 et suivants du Code civil. 

Son montant est fixé selon les besoins de l’époux à qui elle est versée et les ressources de l’autre en tenant compte de la situation au moment du divorce et de l’évolution de celle-ci dans un avenir prévisible.

Afin de fixer le montant de la prestation compensatoire, divers critères sont à prendre en considération : 

  • la durée du mariage ;
  • l’âge et l’état de santé des époux ;
  • les conséquences des choix professionnels faits par l’un des époux pendant la vie commune pour l’éducation des enfants et du temps qu’il faudra encore y consacrer ou pour favoriser la carrière de son conjoint au détriment de la sienne ;
  • le patrimoine estimé ou prévisible des époux à l’issue de la liquidation du régime matrimonial
  • leur situation respective en matière de pensions de retraite. 

 

Un calcul technique nécessitant un accompagnement

Évaluer le montant d’une prestation compensatoire est un exercice complexe qui nécessite une analyse détaillée du patrimoine et des perspectives de chacun. 

Elle peut être versée sous forme de capital, de rente, voire par l’attribution de biens en propriété ou en jouissance.

Les aspects fiscaux du versement de la prestation compensatoire doivent aussi être anticipés. 

Pour éviter toute mauvaise surprise, il est préférable de consulter un avocat exerçant en droit de la famille. Il pourra vous aider à négocier un montant équitable, en tenant compte de l’ensemble des paramètres spécifiques à votre situation. 

Maître Aurélia KHALIL, Avocat en droit de la famille à Marseille, vous accompagnera pour solliciter une prestation compensatoire, que ce soit dans le cadre d’une procédure de divorce amiable (divorce par consentement mutuel) ou judiciaire (saisine du Juge aux affaires familiales). 

 

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